Bonne année 2019, année de réinitialisation

Il est 1 heure du mat et demain on est le premier janvier. ceux qui font la fête, vous avez raison. A ceux qui restent tranquilles à la maison devant un thé, vous avez raison. C’est mieux si vous n’êtes pas voisins.

Je vous souhaite une bonne année qui vient, une année qui bouge déjà sur ses bases. Soit on patinera sur la surface glissante de ce glacier fondant, soit on on prendra un élan suffisant pour sauter en l’air au delà de l’éphémère. Avec un peu de chance, on retombera sur nos pieds sur le sol stable et ferme de notre authenticité. La précarisation continuera, on y coupera pas, alors tablons sur autre chose plutot que d’attendre ce qui ne viendra pas. Peut-être que se cache une chance de changer les règles du jeu au milieu du chaos. Faisons le avec classe.

Voici venir une nouvelle année, et pour moi elle sera particulière car des mobilités professionnelles contraintes vont avoir lieu, et je vais les refuser. Je pense qu’à cinquante ans, je décide de ne plus subir mais de choisir. L’écriture et le dessin vont prendre, je pense une part plus importante dans mon quotidien. Et ce blog aussi.

Alors je vais entamer un travail sur moi qui va passer par le langage et son style. En posant au quotidien des mots sur la vie, par un processus d’imprégnation, la vie change.

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Les mots sont une dimension à part entière. Ils sont notre 5ème dimension. Il y a bien des théories scientifiques qui décrivent des dimensions supplémentaires comme la théorie des cordes, mais je n’y comprends strictement rien, même si je veux bien être sur la même longueur d’ondes, et que ça swingue bien.

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Photo de Pixabay sur Pexels.com

Donc le langage pour donner du sens à nos existences de gens normaux éloignés de la prospection scientifique, c’est à peu près tout ce que l’on a comme moyen d’expression avec le dessin et la musique, les arts en général et les arts appliqués. Quand la nécessité d’expression devient vitale, alors on trouve son médium.

Notre époque creuse les fossés entre le peuple et les catégories supérieures urbaines de la métropole qui ont un accès direct et quotidien à la culture. Il ne faut pas se laisser distancer. Pour sentir l’époque avec des antennes vibrantes, comme un insecte à la recherche de nourriture, il faut traquer les signes du passé qui ressurgissent pour les aligner devant nous comme un ensemble de propositions à trier, à exploiter, à transformer.

Il faut aussi accepter d’être inutile dans le marché et ses lois, ne pas se laisser happer par la logique de l’argent qui tue. Trouver des niches, dans lesquelles l’argent est un moyen et pas une fin.

C’est mon programme vague pour 2019.

Bonne année pour ceux et celles qui pensent encore que la vie sans risques ce n’est pas la vie. Pour les autres, ben ce sera une année aussi chiante que celle d’avant. Faisons en sorte de ne pas faire partie de la seconde catégorie, sauf le dimanche. Bon j’aime bien aussi cette deuxième catégorie car ils meurent plus vieux. En fait j’aime pas trop les catégories. En fait, oubliez tout ce que j’ai dit.
Comme disait l’arrière petit neveu de Tchouang-Tseu la nuit du jour de l’an chinois

« – Tout est bien. »

Bonne journée demain, ça fait 2019 ans que le prophète à cassé sa pipe.

Et là, ben bonne nuit

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